La maison Pony

« La maison Pony est si loin. Il me pèse tellement qu’un Océan nous sépare » (tome 1 p 9).

« C’est là-bas que se trouve mon véritable foyer, celui où je peux revenir quand je veux » (tome 1 p 11). Mais aussi: « C’est l’endroit où je peux revenir quand je veux. Le lieu qui me permet aussi de repartir emplie de nouvelles espérances » (tome 1 p186).

Ici, on voit que dans le présent, Candy se sent plus à l’aise à la maison Pony qu’à la résidence Ardlay de Chicago.

Quand elle est employée comme fille de compagnie par les Lagan et qu’elle vit un enfer, Candy, pour ne pas causer du tord à l’orphelinat refuse de rentrer et préfère supporter les affres de Neal et Eliza.

« Car une chose était sûre, il n’était pas question de se faire renvoyer à la maison Pony pour ce genre de broutilles (cf les disputes avec Neal et Eliza). ...L’honneur de l’orphelinat était entre ses mains. » (tome 1 p 58).

« Mais je ne veux pas rentrer à la Maison Pony/ Bon, en fait, j’en ai vraiment envie...Mais avant tout, je ne veux ps leur causer d’ennuis. C’est pourquoi, je préfère que la famille Lagan me garde, même si c’est dans la porcherie. » (tome 1 p132). « Même s’ils veulent me mettre à la porte, je les supplierai au moins de ne pas me renvoyer à la Maison Pony » (p133).

« Si elle rentrait en cachette à la maison Pony, aussi bien sœur Lane que Mademoiselle Pony en seraient mortifiées » (tome 1 p150).

Si une idylle existait entre Candy et Albert, le scandale d’un père adoptif épousant sa fille jetterait un discrédit sur l’orphelinat, et même si ses mères peuvent lui pardonner, il vaudrait mieux qu’elle n’y retourne pas. Il en est de l’avenir des orphelins et de la maison Pony. Qui voudrait adopter un enfant de la maison Pony avec ce scandale.